Blog de Sophiedd
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L’inépuisable* Nature nourrit l’imagination et actionne les mains des hommes depuis le commencement de notre présence. *J’écris Inépuisable du point de vue des ressources formelles et non pas d’un point de vue ressource matérielle, comme la plupart des gens l’entendent aujourd’hui. Ne pas s’en passer… comment m’en passer… // bijoux mérovingiens et un peu de la forêt du mont Ventoux, 25 octobre 2019.
“En fait, savez-vous pour qui il se prenait ? Non pas lorsqu’il se trouvait au bout de la passe d’un Bucky Robinson, une heure ou deux par semaine, mais le reste du temps ? Évidemment il ne pouvait le dire à personne : il avait vingt-six ans, il venait d’être père, les gens auraient ri de sa puérilité. Il en riait le premier. C’était un de ces souvenirs d’enfance qu’on garde en mémoire si vieux que l’on vive. Quand il […]
Difficile de trouver des fleurs à cette époque de l’année… Une petite fille vient de naître, des asters à profusion pour Elle, roses, mauves et blanches dans les collines et les parcs des villes. Difficile de trouver des mots pour cette petite fille, je n’en ai pas. Aucun n’est assez pur. Les floraisons viendront , les mots aussi, en abondance comme des rivières tranquilles ou pas… À Toi!
On vit. Au hasard des naissances, selon la nécessité des travaux. On habite des lieux dont on ne sait souvent rien tant l’indifférence est peut-être devenue le seul bien commun, l’unique communauté d’une absence en laquelle nous errons ou résidons parfois, ignorant le nom des chemins qui si longtemps conduisirent chacun vers l’accomplissement d’un destin certes borné, et dont la maigre mesure à nos yeux paraît être le fruit d’une indigence autant spirituelle que matérielle, mais qui n’effaçait pas tout […]
Une fois n’est pas coutume je vais présenter ici un film américain. Il date de 1959 et je pense qu’en son temps, vu le nombre de prix qu’il a récolté (1960), il a eu un impact retentissant… mais vite oublié, si j’en juge par son absence de programmation puisque je n’en avais jamais entendu parler ni personne autour de moi… pas plus que du roman. Est-ce parce qu’il s’agit de la fin du monde ? Une catastrophe nucléaire par armes […]
‘Gilgamesh et Enkidou franchissent l’entrée et arrivent au cœur de la forêt. Séduits, ils regardent la montagne verte et admirent la beauté des cèdres. Ils suivent les pistes bien tracées que Houmbaba utilise. Ils contemplent la Montagne des Cèdres demeure des dieux, sanctuaire de la souveraine Ishtar. Autour d’eux, partout les cèdres se dressent leur ombre immense et leur senteur réjouissent le cœur. Devant Shamash Gilgamesh les larmes aux yeux se prosterne il implore son aide : ‘Ô divin Shamash […]
‘… Il voit devant lui un jardin merveilleux dont les arbres portent des pierres précieuses au lieu de fruits il voit les rubis, les cornalines, les lapis-lazuli qui pendent en grappes leur vue est agréable et réjouit le cœur, il voit aussi l’épine et la ronce qui portent des pierres précieuses et des perles de mer. Le dieu Shamash apparaît à Gilgamesh et lui dit : “Où vas-tu Gilgamesh ? la vie que tu cherches tu ne la trouveras pas.” […]
-Psst ! fines-pattes, je ne m’attendais pas à te trouver là ! -C’est toi fine-taille ! Je cherche un peu de jus de mûre mais sans succès et je meurs de soif… Et toi ? -Moi aussi j’ai très soif fines-pattes, la chaleur est insupportable même à l’ombre et ça brûle sous le pas… Si tu cherches à boire par-ici tu es mal parti ! Tout est sec … manque de pluie, trop de vent brûlant… tous les fruits habituellement […]