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Monthly Archives: mai 2019

Sensation

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,Par la Nature, – heureux comme avec une femme. Rimbaud, Sensation // Sur mon chemin, au-dessus d’un champ de blé sans pesticides, les hirondelles. 8-05-19

Voyage en orchidée, suite

Suite de ma poursuite des orchidées : aujourd’hui le massif du Lubéron, du moins un petit morceau, au -dessus de Céreste. Toute la journée s’est passée dans les nuages et les averses paisibles. Tant mieux pour les sols et tous les végétaux en plein boum, et tant mieux pour moi, les chemins, routes et paysages sont vides, si ce n’est comme toujours ici, des Allemands en balade dans leurs voitures très chères et des gars du coin en 4×4, très […]

Voyage en orchidée

Depuis le mois de janvier, dans le périmètre de ma vie, au hasard des chemins où je passe, j’ai pris en photo ces fleurs mythiques, les orchidées sauvages. Longtemps le privilège de ma mère qui les cherchaient par jeu, dans le moindre de leurs retranchements, c’est récemment que je me suis mise, à pas comptés, dans ses traces, pour explorer ce monde fascinant. Printemps après printemps (3 exactement) je découvre, nomme et admire ses étranges compagnes de nos vies aux […]

Jour sans

Il y a des jours, comme ces lundis non loin d’élections, où je me rêve justicière (alimenté, ce rêve, par le film Equalizer 2 que j’ai regardé sur netflix hier soir et par les tonnes d’informations toutes aussi calamiteuses les unes que les autres ). Tout comme Denzel Washington je me vois détruisant les tas de salauds qui œuvrent de par le monde. Ces salauds qui choisissent le massacre de l’innocence sous des kilomètres de béton, d’”enrobés” et leurs tonnes […]

Le spectre

Soulève la paupière close Qu’effleure un songe virginal, Je suis le spectre d’une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée Des pleurs d’argent de l’arrosoir, Et parmi la fête étoilée Tu me promenas tout le soir. O toi, qui de ma mort fut cause, Sans que tu puisses le chasser, Toutes les nuits mon spectre rose À ton chevet viendra danser. Mais ne crains rien, je ne réclame Ni messe ni De Profundis; ce léger […]