Vous me demandez pourquoi je perche sur la montagne bleue ; Sans répondre, je souris, le coeur en paix : Fleurs qui tombent, eau qui coule, tout s’en va et s’efface… C’est là mon Univers, différent du monde des humains. Le sommeil de printemps ignore volontiers l’aurore, Çà et là, on entend partout le chant des oiseaux. La nuit, au bruit du vent et de la pluie, Combien de fleurs sont tombées sans qu’on le sache ! Quatrains T’ang 1. […]
Viens que je te chante à l’oreille, Les jours dansants ne sont plus Qui portaient soie et satin. Accroupis-toi sur la pierre, Enveloppe ce sale corps Dans un haillon aussi sale. Je porte le soleil dans ma coupe d’or, la lune en un sac d’argent. Maudis si tu veux je te chante Tout le chant, puisque peu importe Si celui qui te donnait joie Et les enfants qu’il te fit Dorment quelque part comme loirs Sous une dalle de marbre […]
Heavy hung the canopy of blueShade my eyes and I can see youWhite is the light that shinesthrough the dress that you woreShe lay in the shadow of the waveHazy were the visions of her playingSunshine on her eyes butmoonshine beat her blind everytimeGreen is the colour of her kindQuickness of the eye deceives the mindMany is the bond between thehopefull and the damned – Roger Waters – in More canal d’eau du Rhône île de l’Oiseley 17-02-19 // pâquerette […]
Rien de ce que l’homme chérit N’a plus d’une heure ou d’un jour. L’amour rassasié rejette Son amour, la brosse du peintre Va dévorant ce qu’il rêve. Et le cri du héraut, le pas Rythmé du reître consument L’un sa gloire, l’autre sa force : Oui, toute la flamme qui troue La nuit qu’amasse dans l’homme Ce brandon résineux, le cœur. W.B Yeats, La résurrection – la seconde chanson, II -, 1927.
Durant la seconde moitié du XIVe s., une riche et érudite personne de Sorgues, dans le Vaucluse, faisait décorer les murs de sa demeure d’une fresque au thème courtois, par d’habiles ouvriers de l’atelier d’Avignon. À cette époque le pape, la curie et la cour, mobiles, s’établissaient à Avignon ( du 3 mars 1309 jusqu’au 13 septembre 1376) dans un palais en cours de construction. Un grand nombre de localités des alentours, parties du comtat venaissin (baptisé ainsi d’après le […]
L’hiver est pour le cultivateur la saison paresseuse. Pendant les froids, les laboureurs jouissent ordinairement de ce qu’ils ont acquis et se donnent entre eux tour à tour de joyeux festins. L’hiver, époque de frairies, les régale et dissipe leurs soucis ; ainsi, quand les carènes chargées à couler ont enfin touché le port, les matelots joyeux mettent aux poupes des couronnes. Virgile – Géorgiques, I 299-304 // cap Couronne, 10-02-19.
Let me bring you songs from the wood :to make you feel much better than you could know. Dust you down from tip to toe.Show you how the garden grows.Hold you steady as you go.Join the chorus if you can:it’ll make of you an honest man.Let me bring you love from the field:poppies red and roses filled with summer rain.To heal the wound and still the painthat threatens again and againas you drag down every lover’s lane.Life’s long celebration’s here.I’ll […]