Rien de ce que l’homme chérit N’a plus d’une heure ou d’un jour. L’amour rassasié rejette Son amour, la brosse du peintre Va dévorant ce qu’il rêve. Et le cri du héraut, le pas Rythmé du reître consument L’un sa gloire, l’autre sa force : Oui, toute la flamme qui troue La nuit qu’amasse dans l’homme Ce brandon résineux, le cœur. W.B Yeats, La résurrection – la seconde chanson, II -, 1927.
“Beau flambeau d’Aphrodite, ardent Vesper, concède À mon amour, ce soir, ta brillante clarté ! Je m’engage dans un chemin infréquenté Pour rejoindre un ami dans sa hutte au toit bas La lune en ce moment ne nous éclaire pas Je ne vais pas, brigand, cherchant l’obscurité, Prendre au passant sa vie ou le peu qu’il possède. Mais j’aime… Et les amants méritent qu’on les aide.” Bion. III av. J.C.